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maudfaivre at mailo.com

 

Maud Faivre est née en 1986 à Saint-Claude, capitale de la pipe et du diamant.

 

Après une orientation ratée bien que prometteuse - sciences de l’ingénieur et analyse des systèmes construisant les bases d’une « culture technologique » - elle se tourne vers les arts visuels, l’histoire de l’art, la littérature. Elle ne délaisse pas pour autant les sciences et techniques car elle est aussi designer textile, diplômée de l’école La Martinière-Diderot de Lyon, ville de canuts.

 

Elle marche et photographie en grand format la ville, le paysage habité, les arbres. Elle rencontre des architectes, des paysagistes, se rend sur des chantiers, durs, bruyants, masculins, y cherche des formes, de la sculpture involontaire.

 

Elle développe des projets collectivement. Elle rencontre des archéologues et cherche à photographier l’invisible. Puis elle décide d’apprendre les oiseaux, échoue à les photographier en grand format, mais persiste, et fonde en 2018 le Club des ornithologues du dimanche.

 

Depuis 2014 elle accompagne chaque automne les étudiants du Septantecinq de Bruxelles (où elle a étudié) dans le Cantal pour y photographier le paysage, le bâti, les habitants, une ruralité.

 

Elle lit Jean-Henri Fabre, Ernst Jünger, Winfried Georg Sebald et co-réalise avec Marceau Boré un film dans un centre de recherche fondamentale en biologie, et obtient ainsi le privilège d’un bureau temporaire au rez-de-chaussée du CNRS de l’université Paul Sabatier de Toulouse. Dans ce film encore en train de se faire, produit par L'image d'après et soutenu moralement par l'un des quatre spécialistes mondiaux des abeilles, elle s’intéresse au comportement animal, des fourmis plus que des gorilles, des mouches plutôt que des chevaux.

 

Elle a exposé au Centre pour la photographie contemporaine Contretype de Bruxelles, à la Villa Pérochon et au Pilori de Niort, à la Capelleta et à la galerie Lumière d’Encre de Céret, au Musée de la Photographie de Charleroi, au BAM de Mons, au musée des Beaux-Arts d’Aurillac, et aussi au Botanique de Bruxelles, à la Biennale de l’Image Possible de Liège, au Fomu d’Anvers, à Lille, Copenhague, Beijing, New-Delhi mais elle n’a jamais exposé à Saint-Claude.


Ses photographies ont été publiées chez Grante Ègle, Arp2, La Lettre Volée, Cellule Architecture Wallonie-Bruxelles, Photographie Ouverte, TransMagazin, A+, Der Greif, D’Architecture, L’Art Même, Beaux-Arts Editions, TALWEG.

 

Et elle a été accueillie en résidence artistique à Lumière d’Encre (Céret), La Villa Pérochon (Niort), Le Fomu d’Anvers, Milleplateaux (Aude).

 

Mona Archipel, 2020