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Le titre Les Villes Invisibles fait référence au texte d’Italo Calvino publié en 1972. C’est un recueil de récits de voyages de Marco Polo où l’Empereur Kublai Khan demande au marchand, un étranger, de lui décrire la Chine. Les deux personnages ne parlant pas la même langue, Marco Polo va décrire ces villes invisibles, imaginaires, sans passer par la parole, mais par le truchement d’un système de communication visuel et sonore : objets, danse, cris.
Pendant une année, j’ai côtoyé des archéologues et me suis rendue sur les chantiers de fouille, de diagnostic, et les laboratoires de travail d’un institut national d’archéologie (INRAP).
«Devenus objet d’observation, l’archéologue et son environnement quotidien se
trouvent étranges acteurs de « documents subjectifs ». Chantiers, laboratoires,
personnes, gestes, objets de fouilles – matière réelle – sont transformés en énigmes, déployant un imaginaire narratif puissant.»1
Projet réalisé dans le cadre d'une résidence au Centre d'Art Contemporain Photographique La villa Pérochon avec la DRAC Poitou-Charentes et l'INRAP
1. Alessia Bonannini, chargée de mission valorisation culturelle à l’INRAP